Voici des chiffres parmi les plus significatifs pour certaines espèces, sur les quotas d'exportations d'animaux vivants de quelques pays tropicaux pour l'année 2003, beaucoup sont en augmentation...
Bénin
Chamaeleo sp. (Caméléons) 15 000 individus
Python regius (Python royal) 83 000
Varanus sp. 18 000
Togo
Chamaeleo sp. (Caméléons) 14 000 individus
Python regius (Python royal) 54 000
Varanus sp. 20 000
Ethiopie
Chamaeleo sp. (Caméléons) 13 400 individus
Ghana
Chamaeleo sp. (Caméléons) 3 000 individus
Python regius (Python royal) 47 000
Tanzanie
Chamaeleo sp. (Caméléons) 14 000 individus
Guyana
Caiman crocodilus 10 000 individus
Iguana iguana 8 400
Corallus hortulanus 3 000
Corallus caninus (Boa émeraude) 880
Dendrobates sp. 2 500
Colombie
Iguana iguana (Iguanes) 300 000 individus
Boa constrictor 18 000
Surinam
Corallus caninus (Boa émeraude) 900 individus
Iguana iguana 42 800
Dendrobates sp. 3 300
Kazakhstan
Testudo horsfeldii 30 000 individus
Si depuis 25 ans la Convention de Washington et la CITES régulent le commerce des espèce sauvages, les quotas appliqués aux reptiles font parfois frémir...
C'est par centaines de milliers que des animaux sont capturés chaque année dans leurs milieux d'origine.
En 1995 par exemple, les États-Unis ont importé à eux seuls 2,5 millions de reptiles !!30 milliards de francs .... C'est ce que représente, chaque année, le trafic illicite des espèces sauvages dans le monde...
Ce trafic est le 3ème au monde après celui des armes et de la drogue.
Chaque année, dans le monde,
2 à 3 millions de reptiles et amphibiens sont concernés par ces trafics illégaux ...
Ceci, dans le but d'alimenter en grande partie les filiales occultes du commerce terrariophile.
Les scientifiques s'inquiètent de l'impact de tels prélèvements sur les populations sauvages.[/center]